ma note
-/5

Le Serpent blanc

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 2nombre de notes: 1nombre de notes: 2nombre de notes: 3nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.75/5

vos avis

5 critiques: 3.25/5



Astec 3.25 L'enfance de l'art...
Xavier Chanoine 2.75 Charmant même 50 ans après
Ghost Dog 2.25 Aux sources de l’animation japonaise
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


L'enfance de l'art...

les amants En tant que premier long métrage d’animation en couleurs de la Toeï Le Serpent Blanc, tiré d’une légende chinoise, porte la marque de ses ambitions « disneyennes » par quelques tics narratif caractéristiques du studio américain : présence importante de personnage animaliers –« funny animals »- et passages chantés de rigueurs. Mais là s’arrête toute ressemblance car le film de la Toeï ne doit esthétiquement rien aux productions américaines et au contraire tout à la culture asiatique, que ce soit dans le design des personnages, la musique ou le choix des couleurs. Techniquement on n’atteint pas le niveau du référent yankee pour la même époque mais les moyens n’étaient pas non plus les mêmes. En tenant compte du fait qu’il s’agit là d’un premier essai de long en couleurs –ambitieux pour son époque- et l’histoire étant avant tout destinée aux enfants, on tient là une pièce unique qui offre des moments plastiquement agréables, malgré l’âge manifeste de l’animation, et une histoire -un conte- d'un classicisme consommé. A noter également que sur ce film deux animateurs clés seulement se sont partagés l’ensemble des personnages : Mori Yasuji pour les animaux et Daikubara Akira pour les humains...



18 février 2004
par Astec




Charmant même 50 ans après

Avis Express
En tant que pionnier de l’animation japonaise en couleur, Le Serpent blanc a encore aujourd’hui son charme : cette narration naïve  destinée aux plus petits, où l’on chante et où le narrateur semble s’adresser aux spectateurs et aux personnages, ce chara-design qui ne s’est pas occidentalisé et qui surprend par ses courbes arrondies contrastant drôlement avec le style plus rugueux et taillé à la serpe des séries d’animation d’aujourd’hui. Charmant conte basé sur la célèbre légende chinoise du serpent blanc (au même titre que les papillons amoureux), inoffensif et manquant sûrement de réelles ambitions au niveau de sa construction et des personnages présentés ici sans grosse épaisseur. Les seuls dangers sont ici la mer et un moine pas si vilain au final. Mais le plaisir de découvrir ce dessin animé et ses couleurs flamboyantes fait oublier son relatif manque d’intérêt aujourd’hui, si ce n’est de redécouvrir le brouillon de futurs chefs d’œuvre de l’animation japonaise qui auront, au fil des années, amélioré leur technique. A noter que TARÔ Rin , employé à l’époque par la Toei, quittera la maison plus tard pour ses projets plus personnels.



25 mars 2010
par Xavier Chanoine




Aux sources de l’animation japonaise

Il est relativement émouvant de voir ce dessin animé japonais datant de près de 50 ans sur un écran de Cinéma, et de se dire qu’à l’époque déjà, un véritable savoir-faire existait au pays du soleil levant même s’il était un peu en retard par rapport aux Etats-Unis. Et même si Le Serpent Blanc a pris un coup de vieux, qu’il manque de rythme, que la légende rapportée soit assez quelconque et qu’elle s’adresse en priorité aux enfants, on ne boudera certainement pas son plaisir devant les aventures mouvementées d’un jeune couple amoureux par delà les apparences physiques et la mort.

18 mars 2004
par Ghost Dog


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio